Sous l’influence de la crise immobilière, l’investissement dans la pierre coûte les yeux de la tête. Ce qui ne vous empêche pas de profiter des situations opportunes pour réussir l’affaire du siècle. C’est le cas avec la décote qui découle des biens anciens à rénover et l’avantage fiscal considérable suscité par le financement des travaux accordé par l’État.
Des chiffres à l’appui
D’après un sondage de l’observatoire de Meilleurtaux.com, un courtier en crédit immobilier, 2013 a enregistré 74 % d’investissement dans l’ancien contre 16 % dans le neuf. En 2011, ce dernier taux était encore à 38 %. D’après les experts du domaine, ce revirement s’explique par le nouvel engouement pour la rénovation des bâtiments anciens nettement plus accessibles que les nouveaux.
Toujours est-il que l’investissement immobilier demeure une transaction très coûteuse malgré une stagnation qui perdure depuis 2 ans. En guise d’exemple, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) rapporte que l’ancien est 20 à 30 % moins cher que le neuf dont le prix moyen d’un T3 s’élève actuellement à 3.957 euros. Plus encore, le loyer du premier bail sera fixé librement dans l’ancien, ce qui n’est pas le cas avec les nouveaux logements régis par le régime Duflot avec des loyers plafonnés suivant les zones géographiques.
Investir dans l’ancien, une aubaine à saisir
Pour les investisseurs, les biens anciens qui nécessitent des travaux permettent de faire des profits considérables. En effet, une maison en mauvais état est nettement moins coûteuse et il y a peu de demandes malgré le nombre considérable d’offres sur le marché français. Et dans ce type d’investissement, le prix des travaux est pris en compte dans le calcul du coût de mise en vente.
De son côté, l’acheteur se réserve une plus grande marge de négociation. Toutefois, les experts mettent en garde contre le montant des travaux qui ne sont pas toujours enlevés du prix de marché, surtout si la maison est située dans un bon emplacement. Enfin, il faudra prévoir les frais de notaire qui représentent en moyenne 7 % du prix de la transaction dans l’ancien.