Cette opinion mitigée a suscité de nombreux débats dans l’industrie. Mais, quelle est la contribution des réseaux sociaux dans l’amélioration du secteur immobilier, ainsi que dans les chiffres de vente de chaque agence?
Un développement considérable de la communication.
Selon les agents immobiliers, pour évaluer l’impact des réseaux sociaux dans le secteur, il est d’abord important de déterminer les attentes et ainsi de choisir la plateforme adaptée à l’activité. Parmi les plus répandus, Linkedin et Viadeo reçoivent plus de mérites -d’environ 300 professionnels référencés- pour leur grande fréquentation du public ainsi que pour le profil de chaque membre. Pour une stratégie marketing, la phase de communication pour faire connaître le produit (le bâtiment, la maison ou le terrain) est primordiale.
Ces plateformes, qui rassemblent des milliers de membres à travers le monde, peuvent ainsi contribuer à la transmission rapide d’informations liées à un bien proposé à la vente ou à la location. Les établissements qui financent adéquatement l’obtention de ces produits utilisent déjà cette pratique et reçoivent des retours très positifs. Une intervention ciblée dans ces réseaux aiderait grandement les clients à connaître leurs agents immobiliers et à leur faire rapidement confiance.
Un traitement plus ou moins personnalisé avec les clients
L’un des avantages qu’apportent également les réseaux sociaux se situe notamment dans les relations des agents immobiliers et des futurs clients. La majeure partie de la population mondiale reste désormais connectée sur Facebook, Twitter et Instagram. Les intérêts diffèrent d’une personne à l’autre, mais il est toujours facile de les voir s’intéresser à l’immobilier à travers les différents groupes d’annonces qui sont remarqués sur ces plateformes. D’ailleurs, les professionnels qui ont choisi de s’y investir, en termes relationnels, le confirment. Évidemment, cela peut améliorer la relation entre tous les acteurs sur le terrain.
Une fois tous les points essentiels partagés au préalable (caractéristiques du bien, emplacement, prix, facilité de paiement par le biais du système hypothécaire, conditions des propriétaires, etc.), les premiers contacts ne seront plus jamais aussi froids qu’autrefois. Quelques conversations sur les réseaux sociaux, en message privé ou en public -c’est selon- suffisent à briser la glace. Les ventes se dérouleront certainement plus facilement. Les taux ressentiront sûrement une nette amélioration.
Interaction bénéfique avec les établissements de crédit
Et enfin, parmi les atouts considérables des réseaux sociaux utilisés dans le domaine immobilier, il y a aussi l’omniprésence des établissements de crédit sur ces plateformes. La majorité du public ne pouvant plus se passer d’internet et des réseaux sociaux, ces plateformes restent les plus adaptées pour conquérir les clients et modifier leur comportement d’achat, en fonction de leurs préférences et de l’objectif à atteindre.
En effet, les organismes de prêt transmettent sur le web toutes les informations simples et rapides liées à l’obtention d’un crédit. Dès lors, la logique veut que les agences immobilières apparaissent également dans les zones de recherche des internautes afin qu’ils puissent trouver un projet à financer pour investir leurs fonds. Malgré les commentaires selon lesquels les données sur ces plateformes sont trop extractibles pour établir une politique de vente immobilière concrète, avec quelques approches subtiles, il semble tout à fait envisageable de fonder toute une stratégie de vente sur cet environnement très actif. Il est vrai que pour convaincre les 228 millions de membres européens de Facebook, par exemple, il faudrait plus de présence, de communication et d’investissement. Mais en fin de compte, ce sera toujours une aubaine pour tout entrepreneur immobilier avant-gardiste.