Pour les locataires ou les propriétaires potentiels, tirer parti de l’inventaire des appareils pour estimer votre consommation d’énergie est souvent le meilleur moyen de planifier votre budget énergétique et d’économiser de l’argent. Lors de l’état des lieux des accessoires avec le propriétaire ou l’agent immobilier, certains signes ou facteurs peuvent vous interroger ou vous renseigner sur l’état du logement et son coût en électricité et gaz. Voici les principaux points à vérifier pour évaluer votre consommation lors de l’état des lieux :
Diagnostic de performance énergétique
Lors de l’achat ou de la location d’un bien immobilier, le propriétaire ou son représentant a l’obligation de fournir au(x) futur(s) occupant(s) un ensemble de diagnostics de performance énergétique, aussi appelé dossier de diagnostic technique (TDT). Outre les consommations d’électricité et de gaz, le DPE prend en compte la présence de plomb, d’amiante, de termites, de pourriture sèche (champignon qui attaque le bois), les risques naturels et technologiques, et la qualité de l’assainissement. Elle est exprimée sous forme d’étiquettes (les mêmes que celles utilisées pour les appareils électriques :
– l’étiquette énergétique, qui renseigne sur la consommation d’énergie primaire ; – l’étiquette climatique, qui indique la quantité de gaz à effet de serre émise
Les degrés d’évaluation sont exprimés par des lettres : « A » étant celui qui consomme le moins d’énergie, « G » celui qui consomme le plus d’énergie (communément appelés « tamis énergétiques »). Selon que le logement est classé « A » ou « G », la consommation d’énergie sera plus ou moins élevée.
Vérifiez l’état des appareils de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire : plus ils sont anciens et usés, plus votre consommation d’énergie sera affectée. Demandez au propriétaire ou à l’agent immobilier quand la date :
– le dernier entretien chaudière – le dernier ramonage – la dernière purge des radiateurs
La qualité de l’isolation.
Lors de l’état des lieux, n’hésitez pas à passer en revue chaque pièce et à vérifier la qualité de l’isolation, principale source de dépense énergétique ; si le logement est mal isolé, la facture de chauffage peut être impactée. Voici les signes qui devraient attirer votre attention :
– L’état de la toiture : en termes d’isolation, c’est l’élément le plus important. ⅓ de la perte de chaleur dans une maison passe par le toit. C’est là que les travaux d’isolation sont les plus importants et les plus coûteux. S’il y a des greniers, demandez à les visiter pour voir s’ils sont isolés (même les greniers perdus). – L’état des vitrages : sont-ils doubles ou simples? En bois, aluminium, PVC, présence ou non de protection solaire? Présentent-ils même de très légères fissures? Les ouvertures dans une maison sont responsables d’environ 15 % des pertes de chaleur d’une maison. – L’état des murs : une maison mal isolée est une porte ouverte à l’humidité dont on voit les premières traces sur les murs. Nous ne le savons pas toujours, mais les murs représentent ⅕ des pertes de chaleur d’une maison. S’ils présentent des taches, des signes de moisissures ou de champignons (taches noires, jaunâtres, vertes, sensation « froide » au toucher), n’hésitez pas à dire un mot (cordial) au propriétaire, ce dernier peut avoir – être prévu pour le isolation au travail.
Informations à récupérer auprès de l’ancien locataire
C’est encore le moyen le plus direct d’évaluer la consommation d’énergie. Si l’ancien occupant est présent lors de l’état des lieux, demandez : Le logement consomme-t-il beaucoup d’énergie? Il fait froid en hiver? Et le soleil? Plats chauds? Type de chauffage? S’il s’agit d’un chauffage collectif, à quelle date démarre-t-il? Suffit-il de maintenir l’appartement à température ambiante ou faut-il prévoir un chauffage d’appoint?